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Christian Zervos, fondateur de la célèbre revue Les Cahiers d’art publiée de 1926 à 1960, côtoya les plus grands artistes du  XXe siècle, parmi lesquels l’artiste catalan Joan Miró. Zervos et sa femme Yvonne n’ont d’ailleurs jamais cessé de défendre et soutenir son travail, bien avant même les critiques d’art américains Sweeney et Greenberg. De 1926, quand l’artiste est présent pour la première fois dans Les Cahiers d’art, à 1960, quand Miró réalise la couverture du dernier numéro de la revue, cet ouvrage  revient sur les liens étroits qui ont uni l’artiste à l’éditeur et critique d’art.
Le fonds Zervos, fruit du legs effectué par le couple à la ville de Vézelay, compte par exemple le pochoir Aidez l’Espagne !, réalisé après les bombardements allemands sur Guernica. Zervos avait en effet demandé à Miró de réaliser un timbre de soutien à la République espagnole ; il sera agrandi en affiche. Et c’est en 1948 que Miró réalise la calligraphie d’un manuscrit illustré, De l’assassinat de la peinture à la céramique, destinée à l’unique numéro des Cahiers d’art pour cette année-là, entièrement consacré aux céramiques de Picasso. Enfin, même si, à partir de 1950, la revue ne répond plus aux attentes de l’artiste, les liens avec les Zervos resteront étroits.
Cet ouvrage présente une soixantaine d’œuvres et documents, dont des extraits de la correspondance entre l’artiste et le couple Zervos, accompagnés d’un texte contextualisant les liens forts qui les ont unis durant plus de trois décennies.

Miró. De l'assassinat de la peinture

  • DESCRIPTIF TECHNIQUE

    22 x 28 cm, 64 pages, 45 illustrations, broché avec grands rabats
    12 € - ISBN : 978-2-35906-296-0
  • AUTEURS

    Caroline Fournillon, référente administrative et culturelle, musée Zervos, Vézelay.

     

     

  • COÉDITEUR

    Coédité avec le musée Zervos, Vézelay

  • PARUTION

    En librairie le 15 août 2019.

     

    Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition présentée du 1er juillet au 22 septembre au musée Zervos de Vézelay.

    •    Le fonds Miró du musée, modeste de par la quantité des pièces, mais absolument majeur de par leur importance, n’avait encore jamais fait l’objet de présentation cohérente ni de publication. C’est une première au musée Zervos. S’ajouteront aussi des peintures, sculptures et documents de prêts extérieurs.

     

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