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Atrium, cloître, patio, colonnade intérieure de palais, cour de ferme, promenade de prison, préau ouvert d’école ou passage urbain, l’espace de la cour intérieure est riche d’arrière-plans sociologiques, architecturaux ou historiques. Pour le peintre, c’est un lieu où pulse l’histoire mais également un décor de la vie publique ou privée de ses personnages. Entre intérieur et extérieur, cet espace lui permet d’associer la lumière du jour et l’ombre protectrice de l’intimité, la pompe des grands événements et la chaleur du foyer. Des tableaux du XVIe au XXe siècle nous invitent à une méditation sur la poétique d’un genre. Au fil du temps, les artistes, par le prisme de la cour, font pénétrer notre regard dans ces espaces contenus en eux-mêmes mais ouverts sur des réalités multiples. Le XVIIe siècle nordique nous mène dans les cours de tavernes ou de maisons, le XVIIIe siècle vénitien dans celles de palais fantasmagoriques, le XIXe siècle français nous plonge dans sa fascination pour les cloîtres médiévaux reconstitués à la Troubadour ou laissés à l’état de ruines ; mais aussi dans le style néo-grec et sa propension à faire de l’atrium le centre du monde, dans l’orientalisme et son appétence immodérée pour les patios, dans l’impressionnisme et sa captation du plein air qui renouvelle la poésie des cours urbaines ou rurales. Enfin le XXe siècle nous entraîne auprès des réalistes et de leur regard chirurgical porté sur la misère urbaine, des surréalistes et de leur vision décalée de ce lieu propice à toutes les mélancolies...

Fenêtres sur cours

  • DESCRIPTIF TECHNIQUE

    24 x 24 cm, 240 pages, 130 illustrations, broché grands rabats
    29 € – ISBN : 978-2-35906-186-4
     
     
     
     
  • AUTEURS

    Ouvrage collectif sous la direction d'Axel Hémery

  • COÉDITEUR

    Coédité avec le musée des Augustins, Toulouse

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