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Devant les effets imminents du changement climatique, les dérives des biotechnologies, les ravages de la déforestation incontrôlée et devant la longue liste des catastrophes annoncées, la création, qu’elle soit d’ordre scientifique ou artistique, est mise en demeure de se poser des questions d’ordre philosophique, éthique et finalement politique. Saura-t-on s’interdire le clonage reproductif humain ? Pourra-t-on limiter les gaz à effet de serre ? Où va nous mener le pouvoir sans bornes donné à la spéculation financière entraînant certains pays européens au bord de la banqueroute ? Si le prodigieux développement des technosciences et de leurs multiples applications nous fascine, le prix à payer nous apparaît souvent exorbitant ; au point qu’une prise de conscience semble émerger tardivement, après un long purgatoire d’incrédulité ou d’inconscience collective. Les propositions des artistes, scientifiques, botanistes, spécialistes des risques dits « naturels », philosophes et écrivains, réunis ici, versent un contrepoison tonique face au lourd pathos des catastrophes, des bains de sang et des marées de larmes : autant de semences pour retrouver le chemin du « meilleur » plutôt que de se résoudre au pire.

Esthétiques du pire. Premier colloque du Centre Pompidou-Metz

  • DESCRIPTIF TECHNIQUE

    15 x 21 cm, 248 pages, 15 illustrations et facsimilé des notes du dernier discours en public d'Édouard Glissant, broché
    25 € – ISBN : 978-2-35906-066-9

  • AUTEURS

    Ouvrage collectif

    Sous la direction de Richard Conte

  • COÉDITEUR

    Publié avec le soutien de l’École supérieure d’art de Lorraine, ÉSAL, Metz ; le Fonds Feder ; le Centre d’études et de recherches en arts plastiques ; l’Université Paris I – Panthéon-Sorbonne

  • PARUTION

     

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