L’intuition de Bernard Pagès en découvrant l’église Sainte-Anne fut toute autre que de s’amuser au jeu du bateau dans une bouteille de verre, de faire entrer sous la nef les sculptures les plus imposantes et  spectaculaires. Son attention fut tout de suite attirée par l’impression de vide que l’on éprouve sous les voûtes, le sentiment de pénétrer dans une forêt maîtrisée, agencée, avec ses arbres / colonnes alignés, une futaie créée par la main de l'homme. Très sage et un peu ennuyeuse, sans arbrisseaux ni mauvaise herbes. Bernard Pagès décida alors d’offrir à Sainte-Anne son sous-bois, de considérer l’horizontalité plus que la verticalité.