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Dimanche 2 août 1914. Mobilisation générale. André Warnod a 29 ans. Il quitte Montmartre et sa vie de bohème pour rejoindre le 269e Régiment d’infanterie. Il y retrouve des habitants de la rue Lepic, des clients du Lapin agile, et Pierre Mac Orlan, l’ami de toujours. Il est fier d’être appelé tout de suite à l’endroit le plus dangereux. Il voit son mariage prévu le 25 août à peine retardé, pense retourner sous peu à l’écriture de son roman et de sa rubrique « Petites nouvelles des arts et des lettres », illustrée de ses dessins depuis 1909 pour le journal Comœdia. Nouveau destin. Les combats commencent, s’intensifient. Il faut les remplacer les brancardiers morts. Warnod est engagé pour cette tâche. Très vite, il est fait prisonnier. Le camp de Mersebourg, le plus important d’Allemagne, rassemble plus de vingt mille prisonniers, soldats de tous pays, enfants et vieillards, entassés dans des baraques… Les dessins rapportés, plus de quatre cents, constituent un témoignage unique, saisissant, plein d’émotions et d’humour aussi. Certains seront publiés dans le Figaro, du 28 juillet au 7 novembre 1915, accompagnés d’un texte écrit dans la fièvre du retour. André Warnod signe ainsi le premier reportage sur la vie des camps de prisonniers. Aucun artifice. Tout est vrai, tout est dit.

André Warnod. Dessins de guerre

  • DESCRIPTIF TECHNIQUE

    13 x 20 cm, 96 pages, 115 illustrations, broché avec rabats
    15 € – ISBN : 978-2-35906-113-0
     

     
     

     
     
     
     
     
     

     
     
     
     
  • AUTEUR

    Jeanine Warnod

     

  • COÉDITEUR

     
     
  • PARUTION

    Avril 2014

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